ANCIENS SPECTACLES
Pour une Poignée d'amour
La tonitruante Brenda et le « peut-être pas si timide que ça » Adrien forment un duo explosif de comédie, avec des morceaux dedans. Surtout des morceaux des années 50 (Bourvil, Francis Blanche, Fréhel, Bobby Lapointe, Les Frères Jacques).
Comment réussir sa rencontre amoureuse quand on a triché dans sa petite annonce ?
Le Rayon enchanté
Il existe un supermarché, où quand les clients sont partis et que les grilles sont baissées un monde magique s’éveille et les jouets se réveillent… Mais ce soir là, Macaron et Barnabé sont surpris : Il semblerait qu’une vrai petite fille vienne d’être transformée en poupée de chiffons, et la voilà enfermée pour la nuit !
Le petit Cabaret de Noël
REVUE DE PRESSE
Le Cabaret macabre
JT
Reportage France 3, novembre 2013
CABARET MACABRE : 3 SPECTACLES A GUICHETS FERMES
La Dépêche du Midi, 7 novembre 2014
Qui aurait l’outrecuidance de faire rire sur le rite funéraire ? C’est pourtant la gageure que s’est imposée la compagnie Fées et gestes, en résidence à Tarascon, qui a revisité son «Cabaret macabre» dans un autre lieu, celui de la salle des aînés, gracieusement mise à disposition par «Fonfon», le président du club. Une ambiance différente, un rythme aussi, de nouvelles saynètes, mais toujours autant de truculences, de drôleries, le «Cabaret macabre» version 2014 a rempli l’espace qu’il s’était attribué tout en conservant un cadre intimiste où le spectateur se retrouve parfois un partenaire du spectacle, interpellé, pour lire une maxime, un dicton, un proverbe ou être pris pour jouer un rôle.
Le trio de choc toujours aussi percutant avec la délicieuse Esther Candaës, capable d’intégrer aussi bien la veuve éplorée que la nunuche du coin avec un accoutrement des plus désopilants et donner quelques roucoulades… Jean-Louis Manceau, égal à lui-même dans son jeu, ses interventions chantées, jouant «M. Loyal» et soulignant comme il se doit le rôle et l’importance du mécénat d’entreprises dans cette production ; le remarquable et très professionnel Frédéric Claude, avec ses mimiques, ses facéties et ses interventions avec une diction parfaite, qui ont été particulièrement saluées par le public. Tous ces acteurs, y compris les nombreux seconds rôles, étant soutenus et accompagnés par l’indispensable et talentueux homme-orchestre Jean-Paul Maury au son et au clavier aux côtés de Jean-Philippe Fabre à la basse. Un spectacle de détente et de bonne humeur qui a fait le plein durant trois éditions.
UN CABARET DE NOËL HAUT EN COULEUR
La Dépêche du Midi, 29 décembre 2013
Malgré le cumul des activités, côté cour, le sport, et côté jardin, le théâtre, le cabaret de Noël, donné en création par la compagnie Fées et gestes, a réussi à faire le plein ce dernier samedi. Près de deux cents enfants ont investi la salle multimédia pour assister à un spectacle qui leur était entièrement consacré et dont la plume revient à Jean-Louis Manceau.
Ce fut un véritable one woman show avec comme personnage central la délicieuse Esther Candaes qui s’est présentée sous toutes ses facettes : danseuse dans son numéro de french cancan, prestidigitatrice avec son boa, marionnettiste, chanteuse parfois un brin goualeuse, divinement accompagnée par une bande sonore reflétant une très belle harmonisation et dont la composition des morceaux revient à Xavier Collet. Et enfin délicate administratrice puisqu’il lui est revenu la charge de remercier tous ceux qui aident la compagnie, de la mairie aux entreprises mécènes.
Quant à la mise en scène qui n’interpelle pas le spectateur car elle semble aller de soi, elle a été la conjonction de la recherche d’une certaine esthétique du metteur en scène et de son assistante Christine Thibaut avec une équipe soudée d’éclairagistes sous la houlette de Laurent Farenc, de musiciens du monde sonore de Jean-Michel Gadal, du costume de Christine Montaubric…
Que dire des effets utilisés, nombreux, variés, ils ont sous-tendus avec bonheur tout au long du spectacle la comédienne créant la surprise, l’étonnement, l’émerveillement, tous les ingrédients pour créer la magie de Noël.
Lettre d'une inconnue :
Barbie Turie et son cousin Peter
Tarascon-sur-Ariège. Première réussie pour “Barbie Murder et son cousin Peter”
News.DayFR 15 juin 2023
Pour une troupe de théâtre, la Première est toujours un moment important : celui de la prise de risque, avec (ou non) le soutien du public. Vendredi dernier, dans les coulisses de la salle Barry, entre séance de maquillage et ultimes préparatifs, la tension est montée d’un cran. Mais Esther Candaës et André Fertier sont de grands professionnels. Ils sont montés sur scène pleins d’enthousiasme pour donner vie à “Barbie Murder and her cousin Peter”, un nouveau spectacle musical, entre théâtre et cabaret. Et le public était au rendez-vous, heureux d’assister au délire fou des deux comédiens.
Barbie panique !
A 50 ans, Barbie en a marre de n’être qu’une poupée blonde en silicone, à la recherche d’un prince charmant. Et elle abat tout ce qui bouge : les hommes, les enfants, les anciennes copines, sa mère, le garagiste et les féministes, dans une boucherie stupide et méchante.
Si elle décortique les passages obligés de sa vie, elle le fait en chansons, avec l’aide de son cousin Peter. Sur un texte féroce de Jean-Louis Manceau et treize chansons inconnues, de Lynda Lemay à Bobby Lapointe, en passant par Giédré, Anne Sylvestre ou Boris Vian. Les comédiens font passer le public du rire à la tendresse, de la révolte à l’émotion.
Un peu interloqué au départ par les confidences de cette Barbie déroutante, le public a rapidement rejoint le show. D’autant plus que Peter, l’acolyte de Barbie, retrouve vite sa dimension : “était-il bercé trop près du mur ?”. Cela ne l’empêche pas d’être musicien, de chanter et d’aimer le football !
La Fleur aux fusils
Tarascon-sur-Ariège. Un spectacle d'anthologie
La Dépêche du Midi, 17 novembre 2018
Montrer l'horreur de la guerre de tranchées dans le noir, voilà le pari un peu fou qu'ont brillamment relevé les comédiens et techniciens de la compagnie Fées et Gestes, à l'occasion du centenaire de l'armistice de 1918. La force du texte écrit par Jean- Louis Manceau a été dans le juste milieu, développant plutôt l'humanité des situations que de tomber dans le larmoyant ou le tragique à tout prix. S'appuyant sur les perceptions sensorielles, sons, odeurs, toucher, ce spectacle a plongé le public dans le quotidien de 3 poilus ariégeois, et leur difficile retour au pays.
Un an de préparation
Parmi toutes les manifestations proposées à l'occasion du Centenaire, «La fleur aux fusils» était le moment à ne surtout pas manquer.
Il est difficile d'imaginer la somme de travail qu'a représenté cette performance : 1 an de préparation, des mois de recherche
d'ambiances sonores et d'odeurs, d'enregistrements, de problèmes techniques à résoudre, d'accessoires à trouver, la salle à
préparer, et des dizaines de personnes à mobiliser pour chaque spectacle. Le résultat a été à la hauteur de l'attente : 300
collégiens ariégeois et 400 personnes ont pu y assister, et nombre d'entre eux, à la fin, ont ôté leur masque dans une émotion
palpable. Dommage seulement que, passée la date-souvenir du 11 novembre, ce spectacle ne soit pas programmé dans d'autres
villes.
Des partenariats judicieux
L'association Pourquoi pas moi ? de Pamiers, a été associée à cet événement artistique hors du commun. Si elle est habituée à associer les déficients visuels à des spectacles différents, celui-ci les a touchés particulièrement, puisqu'il mettait les membres de l'association et les spectateurs sur un même plan d'égalité, pour sensibiliser le public au handicap. Par ailleurs, ce spectacle sensoriel a été proposé en sortie de résidence d'artistes par le conseil départemental, avec la participation de nombreux partenaires : le SESTA, la mairie de Tarascon, le club d'entreprises Entr'actes, EDF, la Caisse d'Epargne Midi-Pyrénées, la Poste.
Il a reçu le label national de la Mission du Centenaire 14-18.
Le Cirque du grand Zampano
Avec le "Cirque du grand Zampano" Fées et gestes rend hommage à la Strada
La Gazette Ariégeoise, 12 août 2023
Vendredi 11 août, c'est à la guinguette de Bompas qu'Esther Candaës et Jean-Louis
Manceau ont joué leur spectacle de rue « Le Cirque du Grand Zampano ».
Un vibrant hommage aux personnages du monument mondial du cinéma, La Strada (1954)
de Federico Fellini. Esther Candaës et Jean-Louis Manceau reprennent les rôles de Giuletta
Masina et Anthony Quinn (Gelsomina et Zamparo); la première jeune paysanne naïve et
lunaire, le second hercule et brute de foire, vaniteux à souhait, qui brinquebale ses numéros
de foire foireux de placettes en placettes.
Une évocation nostalgique, poétique et burlesque des artistes ambulants des années 50,
aujourd'hui disparus, dans laquelle les deux acteurs se sont glissés avec humour, J.-L
Manceau endossant avec une gourmande délectation et un plaisir communicatif le rôle de
Zampano, révélant ainsi tout son potentiel comique. Un moment simple, drôle et de qualité
comme sait en offrir la compagnie ariégeoise, cette fois, sur les bords d'Ariège avec la
complicité de Un Brin de Sens qui tient la Guinguette.
La compagnie est d'ores et déjà repartie sur les routes, cette fois pour le festival international
de théâtre de rue d'Aurillac ( du 23 au 26 août) où elle se produira avec plusieurs autres
compagnies d'Ariège réunies en collectif dénommé« Blob ».