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La Terrine du Chef

Dans la cuisine sordide de la maison familiale, Gros-Papa, sorte d’ogre ubuesque, va mettre tout en œuvre pour subtiliser, découper en morceaux, faire cuire et déguster à son aise, Octave le lapin, compagnon de jeux de ses deux enfants, Cécile et Hervé.

Bien sûr, il n’y parviendra jamais et recevra une belle correction, à la fin du spectacle !!! Il va utiliser mensonges, camouflages, coups fourrés avec une mauvaise foi réjouissante et avec (croit-il) la complicité du public dans la salle (Voyez comme je suis rusé, mes amis !!! est son adresse préférée aux spectateurs). Personnage aussi bête que méchant, il en arrive, sans s’en apercevoir, à cuisiner l’ours en peluche d’Hervé, au cours d’une recette de cuisine loufoque et complètement surréaliste qui met le public enfantin en délire.

La terrine du chef est bien loin des leçons de morale d’un théâtre pédagogique. Il s’agit plutôt d’un moment de spectacle jubilatoire, de pur bonheur humoristique et dévastateur, à la manière des grands burlesques américains des années 1920.

Notes de mise en scène

La mise en scène s’inspire largement des films burlesques américains des années 1920 : traitement en noir et blanc des décors et costumes, surcharge des maquillages, gags visuels dans la destruction des objets, gestuelle et mimiques travaillées à la façon des acteurs comiques muets de l’époque, ceux à forte corpulence (pour Gros-Papa), comme Fatty Artbuckle ou Olivier Hardy.

La musique originale est composée par Jean-Michel Maury dans cet esprit, à base de piano bastringue et de sonorités « cabaret des années 20 ». Chaque personnage est identifié par un instrument, comme dans Pierre et le Loup : le tuba, lourd et grotesque pour Gros Papa, la clarinette, vive et malicieuse pour Octave, le lapin, etc.

Cette esthétique devrait réveiller chez le « public enfantin », le même plaisir jubilatoire que celui que l’on éprouve à la redécouverte de vieux Charlot ou Laurel et Hardy.

« Un véritable régal. C’est drôle et féroce à la fois. Je conseille énergiquement».
Eugène IONESCO

« Un auteur au talent très personnel et indubitable ».
Samuel BECKETT

Auteur : Raymond Cousse

Mise en scène : Jean-Louis Manceau

Interprétation : Esther Candaës, Olivier Bonhomme et Jean-Louis Manceau

Musique originale : Jean-Michel Maury

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